Comment utiliser InDesign pour réaliser des projets en conception graphique ?

Utiliser Indesign : pourquoi et comment ?

Discutons un peu d’InDesign : un logiciel de PAO must-have pour des mises en page professionnelles. InDesign est développé par Adobe et évolue aux côtés d’autres que vous connaissez peut-être comme Photoshop ou Illustrator. Qu’il s’agisse de travailler sur des supports numériques ou imprimés : c’est tout simplement mon petit chouchou. Alors, laissez-moi vous le présenter.

Comment faire une plaquette commerciale ?

plaquette commerciale freelance conception florine michalak

Support de communication classique, la plaquette commerciale possède de nombreux avantages lorsqu’elle est pensée avec ingéniosité. Alors, comment s’y prendre ? Je vous révèle mes secrets de fabrication dans cet article.

À quoi sert une charte graphique ?

le rôle d'une charte graphique florine michalak

Une charte graphique est une sorte de bible qui référence l’ensemble des informations liées à votre identité visuelle. On y retrouve des explications autour du logo, des gammes de couleurs ou encore sur les différentes typographies utilisées. Généralement, il s’agit d’un support qui se compose de plusieurs pages. Il est livré en même temps que la conception du logotype par un graphiste professionnel. Alors pourquoi est-ce si important de s’y attarder ? En quoi la charte graphique peut-elle vous aider ? Je vous explique tout ceci dans cet article. La charte graphique uniformise Le rôle central de la charte graphique est de regrouper l’intégralité des données clés pour pouvoir créer une linéarité dans tous supports produits. C’est comme ça que vous êtes aujourd’hui capable de repérer facilement une marque plutôt qu’une autre, car elle emploie toujours la même codification au niveau de sa communication visuelle. Elle permet donc de donner de la valeur et de la visibilité au positionnement stratégique. Elle renforce au passage le message à transmettre à votre cible. Travailler l’architecture de marque offre l’opportunité d’avoir une image forte, cohérente et surtout différenciante. Elle oriente les (nouveaux) collaborateurs La charte graphique détaille plusieurs points déterminants au sujet de votre marque. En entreprise, pour tous les acteurs qui doivent communiquer, c’est le guide ultime. Bien que la charte graphique varie selon les domaines, voici ce qu’on y retrouve dans la plus grande majorité du temps : Le logotype, La signature de marque, La typographie, La palette de couleurs principale et secondaire, Les éléments identitaires : les icônes ou symboles, Le style iconographique : les illustrations, pictogrammes, photographies, schémas, graphiques…  La charte bureautique (papier entête, cartes de visite, signature électronique…). Tous ces éléments contribuent à renforcer la cohésion graphique et, par conséquent, votre image de marque. Vous êtes à la recherche d’un professionnel pour réaliser votre charte graphique ou identité visuelle ? On en discute ? Elle décrypte les bonnes pratiques La charte graphique établit un certain nombre de normes pour maintenir une image uniforme, quel que soit le support de communication employé. Elle vous informe de la façon dont le logo doit être disposé pour qu’il soit toujours lisible en décrivant chacun de ces aspects : la taille, l’espace de protection ou encore les interdits. L’objectif est d’avoir des règles de construction et de positionnement qui s’appliquent en toutes circonstances. La charte graphique propose également des gabarits déclinés pour la mise en page de tous vos documents imprimés et web ! Car, oui aujourd’hui, la charte graphique intègre aussi toute la partie digitale. En suivant le même procédé, elle s’adapte à votre site internet et vos réseaux sociaux. La charte graphique n’est pas un support qui vous fait perdre du temps ni de l’argent. Bien au contraire ! Elle renforce votre univers de marque et garantit une linéarité dans votre communication visuelle. Grâce à elle, l’ensemble des éléments dont vous avez besoin est à portée de main. Plus besoin d’expliquer sans cesse à vos collaborateurs quelles sont les règles. Ils ont un document pour trouver réponse à leurs questions. Au passage, vous pouvez alors mettre en valeur votre logo et appuyer votre identité visuelle. Résultat, vous créez un univers de marque unique, original, en adéquation avec vos valeurs, votre vision et votre ADN. Et, cerise sur le gâteau, vous vous différenciez de la concurrence ! Pour encore plus développer votre territoire de marque, pensez à élaborer une charte éditoriale. On y adopte la même méthode afin de calibrer vos contenus rédactionnels.

Les supports de communication print indispensables

supports de communication print, les indispensables

Sites web, réseaux sociaux, publicités en ligne : de nos jours, la majorité des marques, entreprises, associations ou indépendants misent sur le digital pour augmenter leur notoriété. Pourtant, d’autres restent fidèles à des moyens plus traditionnels pour atteindre leur cible… Bien sûr, je vous parle ici des supports de communication print ou “imprimés”. Je ne sais pas si vous faites ça également, mais quand je reçois une brochure, une carte de visite ou un packaging que je trouve esthétiquement beau, j’ai plutôt tendance à le conserver. Alors pourquoi ne penser qu’au web pour communiquer alors que le print offre une multitude de possibilités ? Pourquoi communiquer sur des supports print ? Focus. Les avantages de la communication print Les supports de communication print marquent plus facilement les esprits. Pourquoi ? Car ils font appel à nos sens : le toucher et la vue. Ils éveillent souvent la curiosité. L’évolution des technologies dans le domaine de l’imprimerie rend possible la production de tous types de supports, dans des formats et textures variés. Le seul mot d’ordre est désormais la créativité. Les supports de communication imprimés s’intègrent également dans nos quotidiens. Qui n’a jamais pris le temps de lire une affiche en attendant le bus ou le métro ? J’entends aussi par là qu’une marque qui offre des stylos à son effigie a plus de chance d’être adoptée par l’audience ciblée. En utilisant l’objet, le carnet ou autre goodie, l’identité visuelle est mémorisée par celui ou celle qui le possède… Enfin, contrairement au web, la communication print n’est pas éphémère. Ce que je veux dire, c’est que sur les réseaux sociaux, une publicité ne sera affichée qu’un laps de temps là où un support physique durera des jours, mois ou années. En fait, les supports de communication print sont tout simplement partout dans notre environnement… Alors, pourquoi se priver d’une telle visibilité ? Les différents supports de communication imprimés Évidemment, comme je l’ai expliqué ci-dessus, le secteur de l’imprimerie a bien évolué ces dernières années et les supports se sont développés. Aujourd’hui, c’est simple, nous avons l’opportunité d’imprimer n’importe quoi, sur n’importe quelle surface ! En plus, il y a de plus en plus de sites dédiés à l’impression qui démocratisent l’usage du print. Ce dernier devient abordable et accessible à tous. Je répertorie donc pour vous les supports de communication print les plus répandus en les classant par catégories. Bien sûr, c’est une liste non exhaustive, mais cela donne déjà un petit aperçu de ce qui est envisageable. Supports de bureautique Carte de visite Enveloppe Papier à en-tête Chemise Calendrier Supports commerciaux Carte de visite Plaquette commerciale Flyer Dépliant Catalogue de produits Prospectus PLV Présentoir Menu Supports de signalétique et publicitaire Kakémono Bâche Affiche Roll-Up Oriflamme Vitrophanie, adhésif vitrine Sachet Packaging Stickers Goodies (stylos, mug, tote bag,…) Ce qui rendra unique et original chacun de ces supports n’est autre que votre imagination. À quel point allez-vous les personnaliser ?  Vous avez un support de communication à produire ? Besoin d’être accompagné sur le sujet ? Discutons-en ! Parlons de votre projet ! Comment produire des supports de communication print ? Pour créer des supports de communication print, il est impératif d’avoir une charte graphique (logotype, gamme chromatique, typographie,…). Oui, pour affirmer votre image de marque je vous recommande fortement de ne pas négliger cet aspect. C’est ce qui fera toute la différence. Ensuite, il est aussi essentiel de travailler les contenus textuels. Par exemple, un titre accrocheur captera plus aisément l’attention de l’audience ciblée. Une plaquette commerciale, elle, appuiera votre argumentaire. On prépare donc toujours les textes en amont pour diffuser un message clair, précis et structuré. Pour terminer, après avoir produit des contenus cohérents avec l’esprit de votre marque, c’est au tour de la mise en page d’entrer en jeu. Je vous invite à la soigner, voire à la confier à un professionnel pour ne pas vous louper. Il existe des normes et règles à respecter pour que votre support de communication soit exactement comme vous l’avez imaginé à l’impression ! Être accompagné dans le choix des textures, des formes, des découpes peut, ainsi, se révéler être une excellente idée. Bref, tout cela demande de trouver un équilibre entre les visuels, les textes, le message à faire passer et le support lui-même ! En 2021, je vous assure, le print n’est certainement pas mort. Au contraire, avec lui tout est faisable et pour tous les secteurs d’activités. La seule contrainte reste éventuellement celle du budget puisque le print représente un coût. Mais, c’est certain, quand les supports de communication imprimés sont exploités de façon créative, ils ne laissent pas indifférente votre cible…

3 étapes pour élaborer un kit média mémorable

kit media à créer avec florine michalak

Longtemps employé dans le domaine des relations presse, le kit média s’est transformé au fil des années. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, du blogging ou encore du marketing d’influence, le kit média possède désormais de nouvelles fonctionnalités. Résultat, le support de communication n’est plus là uniquement pour présenter l’activité d’une entreprise. Il vient aussi fournir des informations essentielles aux marques dans la perspective d’impulser de futures collaborations. Aujourd’hui, je vous explique comment élaborer un kit média mémorable quel que soit son usage.  1) Savoir dans quel mesure le kit média est fait pour vous Le kit média est un outil clé parfois mis de côté dans par les organisations. Pourtant, c’est un support intéressant à travailler lorsque l’on souhaite obtenir de la visibilité dans la presse, se faire connaître ou simplement amorcer de nouvelles collaborations. Rôle et usage du kit média pour les créateurs de contenu Et oui, à l’ère du digital, le kit média s’est complètement réinventé. Maintenant, il sert davantage aux créateurs de contenu et influenceurs soucieux de promouvoir leurs talents auprès des marques et annonceurs. Si les caractéristiques indiquées dans le kit média leur correspondent alors il y a de forte chance pour que les blogueurs, youtubeurs ou encore instagrameurs soient intégrés au plan de communication. Au-delà de cet aspect, il peut être également adopté dans le but de rentabiliser certains sites et blog internet. Dans les deux cas,  il va servir d’outil pour répertorier toutes les spécificités techniques de l’audience comme son profil, le taux d’engagement ou encore toutes les statistiques intéressantes. Un outil classique pour toutes les entreprises Bien évidemment, le kit média continue à jouer un rôle plus traditionnel. Il reste employé dans le domaine des relations presse pour communiquer auprès des journalistes sur un produit/service. C’est alors une sorte de guide complet qui doit être construit de façon à séduire et transmettre rapidement un message clair et distinct. Je dirais qu’il s’agit d’un support bien plus complexe que le dossier de presse ou communiqué de presse. Contrairement à eux, le kit média s’inscrit dans le temps. Il doit être riche en informations et façonné de sorte à simplifier le travail des journalistes qui sont généralement très sollicités. Dans ce cas, je conseille à toutes les entreprises, petites ou grandes, d’avoir son propre kit média. Il sera là à tout moment pour aider à présenter de manière complète l’entreprise, attirer l’attention des médias, générer l’intérêt d’investisseurs, signer un partenariat ou obtenir de la visibilité sur un événement ou dans la presse. 2) Élaborer un kit média mémorable Comme tous supports de communication, il demande un minimum de réflexion avant d’être créé. Bien sûr, c’est un moyen de communication employé dans une stratégie plus large. Comme d’habitude, je vous recommande de bien vous poser la question de son intérêt et de sa pertinence. Réaliser un kit média pour simplement en avoir et ne jamais en faire usage est du temps investi pour rien ! Si vous jugez nécessaire de faire appel à cet outil alors veillez à ce qu’il soit travaillé avec soin de façon professionnelle aussi bien sur le fond que sur la forme. Le kit média s’intègre dans votre stratégie de contenu. Il suit votre univers, votre ligne éditoriale. Le kit média type d’un créateur de contenu Il diffère légèrement pour les créateurs de contenu car les marques et annonceurs s’attendent à recevoir des informations très poussées sur les caractéristiques de l’audience touchée. On retrouve alors les points suivants : Le profil de l’audience : tranche d’âge, répartition géographique, genre… Des données sur la plateforme : taux d’engagement, nombre de visiteurs uniques par mois, nombre de pages vues mensuelles… Le positionnement du créateur de contenu : ligne éditoriale, axe de différenciation, valeurs. La typologie de contenu et la fréquence de publication L’offre : ce que propose le créateur de contenu (posts, stories, vidéos, articles, formats publicitaires…) Les exemples de réalisations, des témoignages clients… Les modalités de collaborations : existe-t-il des formats privilégiés, des exigences, ou demandes particulières ? La grille tarifaire : le barème, vos tarifs, votre CPM ou CPC Les contacts Le kit média d’une entreprise, association ou marque Il n’y a pas vraiment de règle d’or à respecter pour le kit média d’une entreprise, d’une association ou d’une marque. Néanmoins, il faut capter l’attention du destinataire, journaliste ou autre partenaire. Le but est de transmettre les informations qui vont servir votre discours. On s’attend à trouver :   Un sommaire précis ; La description complète de votre activité, de votre service/produit ; Toutes les informations que vous jugerez utiles, attention à ne pas surcharger non plus le lecteur de détails futiles qui perdraient son attention (votre histoire, vos collaborateurs, la naissance du produit/service, vos valeurs) ; Des chiffres-clés et données statistiques ; Les informations sur votre audience, son profil ; Les témoignages des clients satisfaits ; Des exemples de réalisations, les récompenses obtenues… Des visuels : infographies, images, vidéos (à fournir en annexe aux journalistes pour qu’ils puissent les exploiter) ; Le contact presse : c’est à dire la personne référente sur le sujet ; Indiquer un appel à l’action clair : pour obtenir de la visibilité et atteindre les objectifs fixés par le kit média. Besoin d’un accompagnement pour créer un kit média à votre image ? Parlons de votre projet ! 3 – Produire un kit média à son image À cette étape, peu importe que vous soyez une entreprise ou un créateur de contenu, le principe va être le même. Pour réaliser le kit média, il y a deux points sur lesquels il faut s’attarder : le fond et la forme. Le contenu rédactionnel doit être professionnel, soigné et s’intégrer à votre stratégie de contenu. Pour faire simple, par l’écriture, l’attention du lecteur doit être captée et il doit susciter l’envie d’en savoir plus sur votre activité ou de collaborer avec vous selon votre cas. Cela passe obligatoirement par la qualité de la titraille et de celle des textes. L’objectif consiste ici à plonger la personne qui vous

Créer des supports de présentation réussis

Vous allez bientôt présenter un projet important à vos collaborateurs, pitcher auprès d’investisseurs ou tout simplement exposer un sujet au cours de vos études ? Dans tous les cas, pour capter l’attention, susciter l’intérêt ou marquer les esprits de vos interlocuteurs vous devrez obligatoirement réaliser un support de présentation. Outil incontournable, il vous donnera de la crédibilité et appuiera votre discours auprès de votre auditoire. Alors, comment créer une présentation réussie ? Explications. Avant de vous lancer dans la conception de vos diapositives, il est primordial de bien préparer votre prise de parole. Vous devez maîtriser votre sujet et identifier le message à transmettre en fonction de vos interlocuteurs. Comment composer une présentation ? D’abord, construisez un plan détaillé et structurez votre pensée. Faites un brouillon et listez les éléments qui viendront construire votre argumentaire. Vous obtiendrez alors une vue d’ensemble de votre future intervention que vous allez répartir sur plusieurs slides. Chaque diapositive correspondra à une idée différente. N’hésitez pas à noter des mots-clés qui pourraient vous aider à aller dans ce sens. Vous devez donc faire preuve de clarté et éviter de surcharger vos slides d’informations superflues. Voici les diapositives d’une présentation les plus courantes : #1 – Couverture #2 – Accroche#3 – Problématique #4 – Plan #5 – Développement du plan (en plusieurs parties)#6 – Récapitulatif #7 – Conclusion#8 – Call To Action #9 – Remerciements #10 – Contacts Vous pouvez y inclure des données chiffrées, des dates, des schémas, des graphiques, des visuels… tant que cela sert votre discours ! Les vidéos sont aussi idéales pour maintenir la concentration d’un auditoire. Elles permettent de faire une pause pendant quelques secondes. Pour illustrer un propos ou détendre l’atmosphère il existe aussi les GIFs. Néanmoins, faites-en usage avec parcimonie. Comment mettre en page vos slides ? Maintenant que vous possédez votre ligne directrice et le détail de ce que vous allez ajouter dans votre présentation, il est temps de s’occuper du graphisme ! Il s’agit d’un exercice qui n’est pas forcément facile à entreprendre ! Pourtant, c’est une étape clé car la forme est aussi importante que le fond ! La tendance au minimalisme Ne mettez pas trop d’éléments visuels ou textuels sur vos slides. Allez à l’essentiel ! En rédigeant beaucoup de textes, vous perdrez l’attention de votre auditoire, qui se focalisera sur la lecture plutôt que sur l’écoute ! Par exemple, vous pouvez utiliser des pictogrammes pour évoquer clairement une idée sans pour autant écrire tout un paragraphe. Les principes de bases Attention à ne pas mettre plus de trois informations par diapositive. De la même manière, si vous avez des listes à puces essayez de ne pas dépasser les trois points, au-delà vous perdrez l’intérêt de votre auditoire ! Côté mise en page, respectez le sens de lecture en Z et/ou la règle des tiers pour assurer un équilibre et une certaine dynamique ! Pour les couleurs, si vous n’avez pas de charte graphique choisissez en trois dominantes que vous repartirez selon une certaine logique (titres, textes, légendes ou autres éléments à mettre en avant). De même pour les typographies, employez-en deux ou trois maximum ! J’ai tendance à utiliser une police d’écriture assez stylisée pour la titraille et une plus simple pour le reste. Méfiez-vous de la taille d’écriture : elle doit être la plus grande possible. La clé est de trouver la bonne association tout en veillant à ce que cela reste lisible ! N’ayez pas peur du vide ! Laissez des blancs sur une slide permettra de faire respirer vos contenus tout en donnant du poids à ce qui y est inscrit ! Si vous disposez d’un logo, je vous recommande également de le faire apparaître sur toutes les slides en en-tête ou dans le pied de page. Le but est de l’ancrer inconsciemment dans la mémoire de votre auditoire. Enfin, vous pouvez jouer sur la synchronisation en préparant des animations – sans toutefois en abuser – pour que votre présentation s’affiche au fur et à mesure des propos que vous tiendrez ! Aujourd’hui, il existe plusieurs outils pour créer de belles présentations : à vous de trouver ceux qui vous conviendront le mieux ! Powerpoint, Keynote, Prezi, Google Slides ou Canva figurent parmi les plus célèbres. Chacun à ses avantages et inconvénients, à vous de les tester ! Pour terminer, je vous conseille de toujours bien relire vos supports de présentation, de les télécharger sur votre ordinateur, sur une clé USB ou disque dur et d’avoir vos fichiers liés dans un dossier au cas où vous ne parviendrez pas à les lire correctement. Croyez-moi, cela arrive plus souvent qu’on ne le pense et engendre du stress inutile !

Comment choisir ses supports de communication ?

Support de communication

L’étape de la sélection des supports de communication arrive à la dernière place dans la conception d’une stratégie et ce n’est pas anodin… Une fois avoir bien structuré les objectifs, le message, les cibles ou encore les axes de votre communication, vous allez devoir réfléchir à comment concrétiser vos idées. De quelle manière ? Avec quels outils ? C’est le moment de définir les moyens que vous allez employer ! Focus sur les différents canaux de communication. Pourquoi est-il primordial de prendre le temps de choisir vos supports de communication ? Pour répondre à cette question, je me permets de vous rappeler le schéma de base qui explique le fonctionnement de la communication. Un émetteur envoie un message à un récepteur par le biais d’un canal de communication. Ce dernier confirme sa bonne réception : il s’agit du fameux feedback. Ainsi, si le support utilisé par l’émetteur ne correspond pas aux codes, ni aux attentes de son récepteur, le message n’atteindra pas sa cible, ne sera pas correctement compris ou pire, sera perdu dans un amas d’informations. Les types de supports de communication S’ils sont bien pensés, les supports de communication permettent d’assurer la transmission de messages à vos cibles. Ils sont classifiés selon deux grandes catégories. La première correspond au « média », la seconde au « hors-média ». Les médias rassemblent : la presse-écrite, la télévision, la radio, le cinéma, l’affichage, la publicité et le web. L’hors-média, quant à lui, se compose de l’événementiel, du mécénat, du sponsoring, des relations presse, du marketing. Certaines entreprises décident de ne faire appel qu’à l’un des deux. Par exemple, la célèbre marque de cosmétique LUSH ne fait jamais de publicité mais privilégie les actions événementielles. Par ailleurs, vos supports de communication peuvent être travaillés sur le print, le digital ou les deux. Le reflet de votre univers de marque Vos supports de communication, en plus de vous aider à diffuser vos messages, vont exprimer et affirmer votre territoire de marque. J’entends par là que, grâce à eux, vous avez l’opportunité de vous démarquer de vos concurrents en étant créatifs et originaux. Vous pouvez très bien casser les codes en ayant recours à des outils traditionnels. Burger King, a, par exemple, très bien su le faire avec sa campagne dans la presse incitant ses clients à aller voir la concurrence. Chaque support de communication comporte ses propres spécificités, ses avantages et inconvénients. C’est à vous d’identifier ce qui se rapproche le plus de votre ADN. Par exemple, si votre marque traite de sujets environnementaux vous serez plus à même à communiquer avec elle via le digital qu’en envoyant des milliers de magazines imprimés. Là encore, il faut donc que vous soyez cohérents avec l’image que vous souhaitez refléter. Mesurer les enjeux Enfin, pour mettre en place les supports de communication il vous faudra du temps, des moyens humains et financiers. En fonction de vos enjeux, essayez d’aligner l’ensemble de ces éléments. Vous devriez, à la fin, vous orienter vers ce qu’il y a de mieux pour vous ! Je vous conseille de ne pas vous précipiter dans le choix de vos supports de communication. Ne vous dispersez pas en essayant de communiquer partout à la fois et de la même manière. Auquel cas, c’est le meilleur moyen pour dilapider votre message et ne jamais atteindre votre cible. En plus de perdre du temps, vous perdrez aussi de l’argent et discréditerez votre image. Au contraire, prenez le temps, allez-y progressivement ! Focalisez-vous uniquement sur 2-3 canaux de communication et travaillez-les en profondeur, de la bonne façon, cela aura davantage d’impact !

Comment structurer une newsletter ?

Le rôle du créateur de contenu

La lettre d’information ou newsletter est un outil de communication digital permettant l’envoi de contenus textuels et graphiques à une liste de destinataires. Elle s’intègre dans une stratégie de contenu globale, définie en amont par une marque, une entreprise, une association ou un indépendant. Pour être lue, la newsletter doit être attractive, susciter de l’intérêt et capter l’attention du lecteur. Alors, comment la structurer pour la rendre efficace ? Focus sur l’e-mail marketing. La newsletter s’inscrit dans une démarche de marketing de contenu. Dès lors, elle suit une ligne éditoriale et s’adresse à une cible précise. Pour être efficace, la newsletter doit avoir une réelle valeur ajoutée, délivrer un message concret et répondre à certains objectifs. Les objectifs de la newsletter Il est nécessaire de déterminer l’ambition de la lettre d’information avant de la mettre en place. Elle peut avoir pour but de : Positionner l’organisation comme expert d’un domaine ; Générer du trafic vers un site/blog ; Maintenir le lien et créer de l’engagement ; Fidéliser une audience ; Informer et présenter des actualités ; Promouvoir un produit et/ou service. L’audience Envoyer une newsletter nécessite d’avoir une base de données regroupant une liste de contacts. Le fichier doit être propre, j’entends par là qu’il est mis à jour et trié pour éviter des retours de mail.  Il existe des logiciels et plateformes en ligne destinés à cet usage. Par ailleurs, il est obligatoire de demander l’accord au destinataire du mail pour l’abonner. Il y a deux techniques pour y parvenir : l’opt-in et l’opt-out. Dans le premier cas, il est possible de demander directement au lecteur son aval en lui proposant de cocher une case. Ex : « Si vous souhaitez suivre les actualités de notre entreprise, merci de cocher la case ». Attention, si la règle n’est pas respectée, la CNIL prévoit une amende administrative pouvant s’élever jusqu’à 375 000€. Le deuxième cas, quant à lui, considère que le destinataire donne son accord s’il ne s’y oppose pas.  Ex : « Si vous ne souhaitez pas recevoir notre newsletter hebdomadaire, merci de cocher cette case ». Rédiger une lettre d’information L’objet Quel contenu intégrer dans une newsletter ? Le plus important est l’objet de la newsletter qui a pour mission d’être attractif et de susciter de l’intérêt. Il doit être original, surprenant et créatif. Il est impératif de travailler en profondeur cette partie au risque que l’e-mail ne soit même pas lu ! Il est également conseillé de le personnaliser pour plus de proximité avec le destinataire. De même, le titre principal qui se trouve dans le pré-header de la newsletter nécessite d’être accrocheur. Il a pour tâche de donner envie au lecteur de faire défiler le mail. La mise en page L’équilibre entre les textes et les images contribuera à la réussite de la newsletter. En effet, le design doit être soigné et cohérent avec l’identité visuelle. Il faut aussi penser à optimiser la lecture sur mobile en la rendant lisible, fluide et agréable. Le type de contenu Côté contenu, les sujets sont sélectionnés dans le respect de la ligne éditoriale et traitent de véritables problématiques. Les textes sont plutôt courts, rapides à lire et vont à l’essentiel. Les Call-To-Action Ils sont aussi précieux que les titres car l’ajout d’appel à l’action va permettre de rediriger le lecteur vers le site internet et ainsi remplir les objectifs préalablement fixés. Les mentions obligatoires Un lien pour se désinscrire est exigé sur chaque newsletter. À noter qu’il est illégal de collecter des données personnelles sur les lecteurs sans leur consentement. Si c’est le cas, il est obligatoire de l’indiquer. Ne pas oublier également les liens vers les réseaux sociaux, sur le site web et éventuellement les informations de contact. Il est aussi primordial d’ajouter un lien de redirection dans le cas où la newsletter ne pourrait s’afficher correctement. En général il apparaît au tout début de la lettre d’information. Les indicateurs de performances La newsletter demande une certaine organisation et monopolise des moyens humains pour la réaliser. Pour connaître et mesurer son efficacité il est donc envisageable de calculer des indicateurs de performances. Voici les critères les plus indispensables :  Le taux d’ouverture Il donne un retour sur l’ouverture des newsletters. C’est un bon indicateur pour la pertinence, la qualité et l’engagement. Un taux d’ouverture correcte est généralement compris entre 15 et 25%. Ces données sont automatiquement calculées lors des envois. Taux de retour/rebond Il correspond au ratio de retours à l’expéditeur avec un message d’erreur car il n’a pas pu être délivré, par rapport au nombre total d’emails envoyés. Il y a deux types de rebonds le soft bounce et le hard bounce. Le premier est dû à une adresse temporairement indisponible, l’autre, à une adresse qui n’existe plus. Bien évidemment, ici, le bon taux doit avoisiner les 0% ! Taux de clics Il concerne les Call-To-Action et mesure combien de lecteurs ont cliqué sur le lien. Il permet de déduire la pertinence de l’offre ou de l’appel à action. En moyenne, un bon taux de clics s’élève à 1,27%. Créer une newsletter : les outils Il existe une multitude de plateformes gratuites ou payantes facilitant l’envoi automatique de newsletters à une liste de destinataires prédéfinie. La différence se joue surtout dans la quantité de mails à intégrer dans la base de données, le nombre de templates disponibles ou la personnalisation de certains critères. Les plus connues sont : HubSpot MailChimp MailJet SendinBlue Mail Poet Enfin, il ne faut pas hésiter à tester la newsletter pour voir si elle fonctionne correctement ! La newsletter est un excellent outil de communication digital pour transmettre rapidement un message à une cible. Elle n’est pas forcément coûteuse mais demande à être structurée, ce qui nécessite des moyens humains et du temps ! Elle s’intègre obligatoirement à une stratégie de content marketing et mêle à la fois l’aspect esthétique et textuel. Le design est important car il fera en sorte que la lettre d’information soit attrayante et lue, c’est aussi lui qui plonge le lecteur dans l’univers de la marque !

Construire une identité visuelle de A à Z

Identité visuelle

Que vous soyez une marque, une entreprise, une association ou un indépendant vous allez forcément, à un moment ou un autre, aborder le sujet de l’identité visuelle. Oui, car pour communiquer sur vos supports de communication, print ou digitaux, il vous faudra véhiculer une image cohérente qui puisse refléter à la fois votre univers, votre mission et vos valeurs. C’est ici qu’intervient l’identité visuelle. Son rôle est de regrouper et structurer l’ensemble des éléments graphiques pour rendre unique et reconnaissable votre business ! Je vous explique comment la construire de A à Z ! L’identité visuelle est la ligne directrice qui uniformise votre image de marque. Il s’agit d’un repère important qui guide et donne de la cohérence à vos contenus visuels. En général, la charte graphique est le document qui répertorie tous les éléments qui composent l’identité visuelle. Sachez qu’elle ne se résume pas uniquement à votre logotype mais bel et bien à un ensemble de points essentiels à définir. Bien évidemment avant d’être en mesure d’effectuer cette étape, vous devez déjà connaître votre cible, votre positionnement et avoir réalisé un benchmark pour analyser votre concurrence. Le Naming Votre identité visuelle passe en premier lieu par le choix de de votre nom. C’est un exercice à la fois simple est compliqué. Il est nécessaire d’y consacrer un peu de temps. Faites attention aux mots couramment utilisés pour ne pas perdre en visibilité. Par exemple, si vous décidez d’appeler votre société comme le titre d’une célèbre chanson, vous aurez, par la suite, des difficultés à être trouvé sur le web. De la même manière, votre nom doit être facilement prononçable. Si vous prévoyez de travailler à l’international, soyez également vigilant à la double signification qu’il pourrait avoir dans une langue étrangère. Enfin, il doit être simple, mémorisable, dynamique et avoir un sens avec votre activité. Pour terminer, vérifiez qu’il ne soit pas déjà déposé à l’INPI et que les noms de domaine soient libres pour créer votre site web. Pensez à le tester auprès de vos proches ou d’inconnus pour obtenir leur ressenti. Le Logotype Le logo ou logotype est l’élément graphique qui représente les valeurs et le positionnement d’une organisation. Il est porteur de sens et rend rapidement identifiable une marque. Il doit être lisible et fonctionner en noir et blanc. Il a vocation à évoluer avec le temps.   Il existe 7 grandes catégories de logos : MonogrammeIl est constitué uniquement de lettres, généralement il représente les initiales de la marque. Mots-symbolesIl s’agit d’un logo qui adopte le nom de l’entreprise. SymbolesCe type de logo est composé d’un pictogramme, avec un élément graphique dissociable. Logos abstraitsComme le symbole, le logo abstrait emploie un élément graphique, la différence est qu’ici, le visuel est créé de toute pièce pour donner une signification spécifique. MascottesLe logo mascotte est constitué de personnages fictifs, imaginés pour personnifier une entreprise. CombinésC’est tout simplement l’association de plusieurs types d’éléments graphiques. EmblèmesCe sont des logos assez traditionnels qui reprennent les codes des armoiries, badges ou blasons.  À noter que ces dernières années, la tendance est au blanding avec des marques qui lissent et simplifient au maximum leur logo. Les couleurs La gamme de couleurs que vous privilégierez viendra affirmer votre identité et appuyer le discours de votre marque. Elle donnera du caractère à votre logotype. Même si cela vous semble anodin, je vous assure que les couleurs jouent un rôle déterminant dans la mémorisation d’un logo et d’une marque. Cela est en partie dû à notre cerveau et à son système sensoriel. Ne sous-estimez donc pas leurs pouvoirs ! Certaines couleurs sont souvent associées à des secteurs d’activités précis. N’hésitez pas à regarder ce qui se fait d’ordinaire pour le vôtre. Néanmoins, vous pouvez très bien sortir des sentiers battus tant qu’il y a du sens à ce que vous faites ! Pour vous aider à sélectionner des couleurs, des outils sont disponibles en ligne à l’instar d’Adobe Color, une roue chromatique. Avec elle, vous pouvez faire des compositions mais aussi rechercher parmi des thèmes des palettes existantes. Il existe également des nuanciers en format papier. Attention aux modes colorimétriques, au risque d’avoir de mauvaises surprises à l’impression… Si vous prévoyez d’imprimer des supports assurez-vous d’avoir les codes couleurs adéquats. Petit rappel ! Le RVB, Rouge-Vert-Bleu est destiné à l’affichage pour écran contrairement au CMJN, Cyan-Magenta-Jaune-Noire, adapté au format print. La couleur Pantone, plus coûteuse que l’impression en CMJN, vous garantira un rendu fidèle quel que soit l’imprimeur avec qui vous travaillerez. Les typographies Les typographies contribuent à renforcer votre identité visuelle. Elles vont donner un aspect esthétique à vos contenus. En général, il est indiqué d’avoir deux typographies différentes. L’une pour la titraille, avec un style affirmé et beaucoup de caractère, et l’autre plus discrète pour les corps de texte. Bien évidement cela dépendra du secteur dans lequel vous évoluez. Les typos sont téléchargeables gratuitement ou non sur internet. De mon côté, j’ai pour coutume de recourir à Adobe Font et Google Fonts qui proposent une large sélection. Les éléments visuels, formes et symboles Une image vaut mille mots ! C’est pour cela que les éléments graphiques sont couramment exploités pour simplifier, schématiser ou imager des propos. Pour renforcer votre discours, vous aurez donc peut-être l’envie d’avoir recours à des pictogrammes ou des symboles spécifiques. Il existe des banques de données gratuites sur internet où vous pourrez les récupérer. Mais, si vous avez l’opportunité d’avoir vos propres éléments graphiques illustrés, vous consoliderez votre image. Ce sont aussi d’excellents outils pour raconter votre histoire tout en personnalisant au maximum votre univers. Le tout est de rester en adéquation et conforme à votre charte graphique et identité visuelle. La déclinaison de l’identité visuelle Dernière étape ! Vous avez en votre possession un ensemble d’éléments qui forment votre identité visuelle. Il va falloir maintenant réfléchir à la manière dont vous allez les structurer pour valoriser votre image et transmettre vos messages. À quoi ressemblera votre site internet ? Quelle mise en page prévoyez-vous pour votre signature mail, votre newsletter, vos plaquettes commerciales ou encore vos cartes