21/03/2023
Content marketing, Rédaction web SEO

Comment rédiger pour le digital ? 3 astuces à appliquer en écriture web

Réussir à rédiger des contenus digitaux, c’est tout un art. De la fiche produit à l’article de blog en passant par les textes d’un site web, les formats sont nombreux et adoptent chacun leurs propres codes. Alors, comment faire pour écrire sur le web ? Quels sont les secrets de fabrication ? La réponse à lire par ici.

Ah, la rédaction web c’est quelque chose, non ? Il ne s’agit pas d’écrire comme on le ferait dans un roman, ni une dissertation et encore moins comme nous l’avons appris gentiment sur les bancs de l’école. Mais alors, où se situe la différence ? En réalité, il y a quelques paramètres à prendre en compte et ils bousculent parfois les codes… Comment s’y prendre avec l’écriture web ? Entrez dans les coulisses avec trois astuces à adopter sans plus attendre.

Employer la technique de la pyramide inversée

Qui a moins de concentration qu’un poisson rouge ? Désolée de le dire mais il s’agit *suspens* de l’internaute. Eh oui ! Le temps d’attention moyen on-line est de 8 secondes selon une étude signée Microsoft. Bien moins donc que notre compagnon qui tourne en rond dans son bocal… Pas question de passer à côté de cette information majeure qui impacte l’écriture web. Elle pointe du doigt une question importante : comment capter et maintenir l’attention d’un visiteur. La première technique à exploiter est celle de la pyramide inversée. Le principe est de s’inspirer des méthodes journalistiques pour rédiger ses contenus web comme les articles de blog.

Elle se révèle bien utile pour accrocher le lecteur et éveiller sa curiosité. Sur le web, on passe d’une information à une autre. Le message à transmettre doit être ainsi lisible et clair du départ. C’est tout le concept de la pyramide inversée : aller à l’essentiel, fournir une réponse rapide à un sujet spécifique. Concrètement comment ça se passe ? Pour faire simple, on débute l’écriture de son texte par l’information principale. C’est la pièce maîtresse autour de laquelle le contenu est architecturé.

Bon à savoir : La pyramide inversée s’emploie également pour la rédaction des communiqués de presse afin de capter l’attention des journalistes souvent submergés.

Au cours de mes études, l’un de mes professeurs avait pour habitude de nous parler d’une commode pour schématiser la pensée de la pyramide inversée. Le premier tiroir relevait de la place attribuée aux affaires les plus importantes. Vous savez celui où on aime avoir accès simplement pour profiter de tout à portée de main.

Plus on descend, moins il s’agit de choses que l’on utilise au quotidien mais ces objets ont quand même leur d’importance. Pour les contenus, ce sont tous les détails qui alimentent l’argumentaire.

En résumé : la pyramide inversée consiste en écriture web à penser conclusion plutôt qu’introduction.

Chouchouter la titraille

L’internaute scanne un contenu web sans véritablement le lire dans son intégralité. L’enjeu est qu’en consultant les titres il puisse saisir le sujet et pourquoi pas obtenir l’information qu’il vient chercher. Au moment de passer à l’écriture web, le but est de penser à la fois aux profils de visiteurs. Il y a ceux qui cherchent une réponse directe à un problème et les autres curieux qui prennent du temps pour approfondir le sujet. Il faut jongler avec les deux.

Pourquoi les titres sont si importants pour la rédaction web ?

En écriture web, les titres incitent à démarrer la lecture. On attend d’eux qu’ils soient simples et facilitent le confort de lecture sans oublier la bonne compréhension du sujet. À ce propos, ils doivent donc évoquer clairement le sujet et sans détour.

Côté structure, il est préférable de miser sur des formats courts. Enfin, pour les performances des contenus digitaux, les titres sont à optimiser avec des mots clés sélectionnés avec pertinence pour chouchouter son référencement naturel. Et, pour donner de la profondeur à sa titraille, jouons sur les émotions. On apporte aussi un maximum d’esprit en distillant des touches d’humour, jeux de mots ou en employant une tonalité singulière. C’est ce genre de titres qui apporte le petit plus au contenu alors faisons nous plaisir !

Attention à ne jamaiiiiiis tomber dans le « putaclic ». Hyper péjoratifs, ces titres faussement incitatifs sont décevants pour le lecteur qui s’attend a avoir le scoop de l’année mais en réalité n’a pas la moindre réponse à ce qu’il recherche. Plus généralement, la titraille doit tenir sa promesse et être fidèle au contenu qui s’ensuit.

Il y a bien un enjeu derrière la sélection d’un titre. Il incite à cliquer puis à lire, c’est la porte d’entrée vers votre contenu. Pour générer du trafic, il est essentielle d’y apporter une certaine réflexion tant au niveau de la structure que de la sémantique pour le SEO. Pour éveiller la curiosité des lecteurs, mieux vaux y consacrer un peu de temps et y fournir l’énergie qu’ils méritent ! Voilà une bonne idée pour une écriture web maîtrisée.

Intégrer l’intention de recherche indispensable en écriture web

Dans la majorité des cas, la création de contenu s’intègre dans une stratégie plus large incluant une dimension tournée vers le SEO. Pour des contenus sur le web performants, il faut donc passer par un travail d’écriture visant à séduire les moteurs de recherche et l’internaute.

Inévitablement cela passe par une optimisation des textes produits en mixant des techniques SEO mais jamais au détriment du confort de lecture. Pour ce faire, bien connaître son lectorat et la phase dans laquelle il se trouve est un point de départ intéressant.

On utilise alors l’écriture web pour pousser des contenus répondant aux intentions de recherche des internautes qui interviennent à différents stades du tunnel de vente. Voilà là où je veux en venir à : l’intention de recherche. C’est l’objectif, conscient ou non, qui se cache derrière la saisie d’une requête sur un moteur de recherche par un internaute. Elle répond ni plus ni moins à un désir ou besoin. On distingue plusieurs types d’intentions de recherche

La requête informationnelle

L’internaute cherche une réponse à un problème. Les requêtes sont souvent des formes de questions qui commencent par « pourquoi » ou « comment » la plupart du temps. On pousse du contenu qui répond à une interrogation concrète. Avec la technique de la pyramide inversée, l’internaute peut soit obtenir une réponse rapide soit aller plus loin.

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On en discute ?

La requête navigationnelle

L’internaute entre dans la barre de recherche le nom de l’entreprise ou de la marque. Il sait où il souhaite aller.

La requête décisionnelle

Ici, l’internaute est dans une phase où il collecte des informations sur un produit ou un service avant de prendre une décision d’achat. On écrit par exemple des guides comparatifs.

La requête transactionnelle

L’internaute à clairement l’intention d’acheter un produit ou service. On cherche à ce qu’il réalise des actions ciblées : télécharger un document, prendre rendez-vous, etc. Comprendre les intentions de recherche favorise une écriture web de qualité. Cela sert à améliorer votre positionnement dans la SERP, les résultats des moteurs de recherche et à vos taux de clics. La rédaction de contenu doit ainsi faire l’objet d’une analyse des intentions de recherche approfondie pour pousser des contenus enrichis.

L’écriture web n’est donc pas une simple histoire de plume ! SEO, ciblage, analyse sémantique… Derrière les mots se cache un véritable travail de fond. Développée avec soin et associée à une stratégie de content marketing, elle aide à gagner en visibilité et à guider le parcours d’achat.