Comment optimiser le SEO d’un article ?

Gagner en visibilité, générer du trafic sur un site internet, trouver de nouveaux leads : la rédaction web peut-être une solution efficace pour développer votre stratégie de marketing digital. Mais, écrire des articles est une chose, être lu par des lecteurs en est une autre ! Pour cela, il existe des pratiques à mettre en place pour améliorer le référencement naturel de vos contenus. La position de vos articles remontera alors, plus facilement, dans les moteurs de recherche. C’est le principe du SEO, Search Engine Optimization. Je vous montre comment intégrer cette démarche et concevoir un article SEO ! Explications. Respecter sa ligne éditoriale et traiter un article SEO friendly Chaque mois, je prévois une réunion éditoriale (oui avec moi-même) où je travaille mon calendrier de publication. Je fais le bilan de mes précédentes publications en regardant Google Analytics. J’indique ensuite les sujets porteurs que j’ai identifiés pour améliorer mon référencement naturel, ou dont j’ai simplement envie de parler, comme celui que je vous écris aujourd’hui. Conseil n°1 : Choisir des sujets SEO friendly en accord avec sa ligne éditoriale Dans le premier cas, je me rends sur Answer the public, un site web pratique pour réaliser un article optimisé pour le SEO. Il recense toutes les requêtes des internautes en fonction d’un mot clé et en suggère d’autres. Je regarde aussi les tendances et les contenus qui ont été publiés sur des sites que j’apprécie. Je réalise une sorte de benchmark en faisant de la veille concurrentielle. D’ailleurs, c’est souvent à ce moment-là que je fais de la procrastination active. Je me perds alors à me former sur des thèmes qui m’intéressent mais qui n’ont strictement rien à voir avec mes recherches initiales Bref, une fois mes sujets sélectionnés, je vais définir ma requête cible. Les mots-clés vers lesquels les moteurs de recherche vont indexer mon article SEO. Je travaille souvent des longues traînes, c’est-à-dire des requêtes composées de plus de trois mots. Pourquoi ? Car, je traite de sujets assez techniques positionnés sur un secteur de niche. Je cherche à m’adresser à une cible davantage qualifiée et sensible à mon domaine. Une fois ces étapes remplies, j’ouvre mon logiciel de traitement de texte (actuellement Word) et je commence à rédiger mon article. Rédiger l’article et inclure des mots-clés Ma règle d’or est de me faire plaisir, d’écrire avant tout pour moi-même et pour mes lecteurs même si je garde dans un coin de ma tête qu’il faut aussi plaire aux petits robots de Google. Je rédige avant tout car j’aime ça, cela ne doit pas devenir une contrainte, au contraire ! Je ne veux pas me censurer ni me priver de mon style ! C’est aussi ça qui peut faire la différence et inciter les visiteurs à revenir pour les prochains articles. Conseil n°2 : Se faire plaisir en écrivant un article SEO À cette étape, je vais écrire tout ce qui me passe par la tête. Tout ce que je veux dire, les points essentiels. Je fonctionne parfois avec des « bullet point », quand j’ai une idée de plan. Sinon, j’amorce les phrases importantes, les grands axes puis je déroule ma pensée. Je réalise une sorte de brouillon que je vais améliorer progressivement en regroupant les points principaux entre eux. Je structure en mettant tout ça au clair. Travailler le SEO Sémantique Arrive la partie où je vais m’occuper d’ajouter les mots-clés ou de savoir quels sont ceux que je dois placer. Pour cela, j’utilise des outils comme ubersuggest ou encore 1.fr. Je fais en réalité, ce que l’on nomme dans le jargon, du SEO sémantique. Je vais trouver un champ lexical qui gravite autour de ma requête. Cela va naturellement donner du sens à mon article SEO. Je ne cherche pas à cocher une liste de mots clés qui plaira à l’algorithme… Notez que le SEO sémantique est de plus en plus valorisé par les moteurs de recherche car il donne du sens aux mots et pense au lecteur  Conseil n°3 : La relecture est obligatoire et plusieurs fois ! J’analyse ensuite mon texte. Une fois mon article terminé je le relis plusieurs fois, silencieusement puis à voix haute pour éviter les coquilles, fautes et formulations dérangeantes. Je chasse également les répétitions. Je scinde mes phrases trop longues ou qui n’ont pas lieu d’être et ajoute des mots quand c’est nécessaire. Améliorer la titraille (h1-h2) La plus grosse partie du travail est effectuée. Pourtant, je vais encore passer du temps à optimiser mon article. Je vais notamment ajouter ou modifier mes titres. Il est recommandé d’inclure les mots clés ou votre requête dans la titraille sans les suroptimiser non plus. Au moment de la mise en page que j’indique, avec des balises, quels sont les gros titres (h1), les sous-titres (h2) et intertitres (h3 à h6). Ajouter des liens Mettre des liens, les « backlinks », est une pratique particulièrement valorisée par Google. De mon côté, je procède surtout à du maillage interne. Je renvoie mes lecteurs vers d’autres articles que j’ai publiés en relation avec des expressions que j’ai employées dans mon texte. Les moteurs de recherche vont ainsi pouvoir indexer plus facilement mes pages et comprendre que je suis spécialisée sur une thématique. Vous pouvez aussi pointer vers des liens extérieurs. Il est possible de faire des échanges de visibilité pour vous faire référencer plus facilement et améliorer la popularité du site… c’est le principe du netlinking ! Rédiger la méta-description Encore un peu de patience car l’optimisation de l’article SEO n’est pas tout à fait finalisée. Il faut encore penser à écrire la méta-description. Vous savez, ce sont les petits résumés que vous voyez apparaître dans les résultats des moteurs de recherche. Ils s’affichent à la suite de la saisie d’une requête et donnent envie ou non de cliquer sur le lien apparent. Ils sont aussi connus sous le nom de « SERP » pour Search Engine Result Page. Bien évidemment il y a des codes à respecter pour concevoir la méta description.